j’enjambe
l'épais brouillard
des mascarades
pour percer
le royaume
des outrages
je me rappelle
de l'épouvantable
histoire
de ma naissance
aux confins
des marécages
j'érige
le ciel
pose
quelques nuages
je coule
fixe
gracieux
et sage
je me demande
si l'horizon
est à sa place
et si l'idée de m'y soustraire
pourrait être interprété
comme un drôle de
présage
l'aube fine
rigole
sur mon visage
je n'ai plus d'âge
que les profondeurs de l'océan
Nice poem!
RépondreSupprimerMerci bien. J'ai coupé la note à moi-même à la suggestion de Julie... je trouvais que ça brisait le rythme...
RépondreSupprimer