Au bout de soi
il y a la lumière
des jours radieux
qui nous composent
c'est la bonne nouvelle
de notre finitude:
Le tissu d'amour
qui nous habille
est infini bouillonnement
par-delà la vie
"On peut se dire adieu
plusieurs fois"
car un coeur qui s'arrête
n'a de cesse de
disperser l'amour
qui jadis l'a fait battre
mardi 26 juillet 2011
mots fantômes
les mots-clic
les mots-claques
les mots-cloques
les mots-cirques
les mots-braques
les mots-choc
Les mots-mie
Les mots-mystères
Les mots de trop
dits à l'endroit
à l'envers
comme des singes fantômes
à dos d'oies folles
les mots-claques
les mots-cloques
les mots-cirques
les mots-braques
les mots-choc
Les mots-mie
Les mots-mystères
Les mots de trop
dits à l'endroit
à l'envers
comme des singes fantômes
à dos d'oies folles
jeudi 21 juillet 2011
samedi 16 juillet 2011
le bleu coulant du ciel
Greve
l'espace
de tes psaumes
déjantées
inaugure
l'empire des rêves
d'où tu renaîtras
contemple
le bleu
coulant
du ciel
faufile-toi
vers
les tempêtes
solaires
des soirs loufoques
Poursuis ta ruée
vers l'aurore
l'espace
de tes psaumes
déjantées
inaugure
l'empire des rêves
d'où tu renaîtras
contemple
le bleu
coulant
du ciel
faufile-toi
vers
les tempêtes
solaires
des soirs loufoques
Poursuis ta ruée
vers l'aurore
vendredi 15 juillet 2011
L'homme recroquevillé
Le pays qui m'appelle
n'a plus de souvenirs
c'est un spectre boréal
qui rit bleu
une fois l'an
C'est un géant
qui foule l'horizon
d'un pas blasé
brandissant le tonnerre
de ses passions éteintes
son coeur souverain
s'emballe au contact
des foules libres
mais le courage se dissipe
sitôt que la cathode tombe
c'est un homme recroquevillé
qui niche au creux
des villages
mardi 5 juillet 2011
La vie antérieure
Baudelaire chanté par Ferré peut-on trouver plus puissant? J'aimerais bien voir un slammeur essayer d'accoter ça!
dimanche 3 juillet 2011
fondu au noir
j’enjambe
l'épais brouillard
des mascarades
pour percer
le royaume
des outrages
je me rappelle
de l'épouvantable
histoire
de ma naissance
aux confins
des marécages
j'érige
le ciel
pose
quelques nuages
je coule
fixe
gracieux
et sage
je me demande
si l'horizon
est à sa place
et si l'idée de m'y soustraire
pourrait être interprété
comme un drôle de
présage
l'aube fine
rigole
sur mon visage
je n'ai plus d'âge
que les profondeurs de l'océan
l'épais brouillard
des mascarades
pour percer
le royaume
des outrages
je me rappelle
de l'épouvantable
histoire
de ma naissance
aux confins
des marécages
j'érige
le ciel
pose
quelques nuages
je coule
fixe
gracieux
et sage
je me demande
si l'horizon
est à sa place
et si l'idée de m'y soustraire
pourrait être interprété
comme un drôle de
présage
l'aube fine
rigole
sur mon visage
je n'ai plus d'âge
que les profondeurs de l'océan
samedi 2 juillet 2011
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