tu as le luxe
des nuits
qui percent
le réservoir
Tu vois tes réserves
s'amenuiser
dans le noir
tu t'uses
tu te tues
tu te taies
et t'énerves
complètement épuisé
Les mots se bousculent
se lient
et se délient
en lunules
Le délire
crispé
d'un matin
d'impasses
s'empare
de toi
tu comptes les brebis
les singes volants
et les ours obèses
rien n'y fait
Tu sommes
le sommeil
de t'exaucer
en vain
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