Je suis allé voir Èva
Je lui ai piqué quelques bouquins
Desbiens, Bobin et tout le tra-la-la
Pour écrire de la poésie, il faut en lire un brin
Sinon c'est le calme plat
De retour à la tanière
j'ausculte mon sac à mots:
Rouleaux de printemps
Seuls
Geai
Mille et un plis
Éloge du rien
Je ne sais pas trop ce que ces titres disent sur moi.
Je me sens vaguement nietzschéen.
Y a un psy dans la salle?
Le cimetière des petits fruits
là où les lettres minuscules se cachent pour mourir...
dimanche 28 octobre 2012
mercredi 24 octobre 2012
vendredi 23 mars 2012
springtime on my mind
L'incroyable ami
indexe les couleurs
de l'arc-en-ciel
À travers les virées fractales
Volent en éclats les fracas d'épouvante
aux longs doigts de fées
microscopiques
J'ai une impression
de déjà-bu
le souvenir acide
dans la gorge
l'oeil lourd
de larmes houblonnées
le coeur en copeaux
d'histoires trop courtes
un printemps hâtif
se dessine
en volutes sucrées
nous baignons
confus dans
un capiteux parfum
de fin du monde
indexe les couleurs
de l'arc-en-ciel
À travers les virées fractales
Volent en éclats les fracas d'épouvante
aux longs doigts de fées
microscopiques
J'ai une impression
de déjà-bu
le souvenir acide
dans la gorge
l'oeil lourd
de larmes houblonnées
le coeur en copeaux
d'histoires trop courtes
un printemps hâtif
se dessine
en volutes sucrées
nous baignons
confus dans
un capiteux parfum
de fin du monde
dimanche 18 mars 2012
Matières en suspension
ça fait plusieurs tours de cadran que je n'ai rien brassé ici... voici donc quelques matières poétiques remontant à la surface ces jours-ci... sentez-vous ces mots pesants sublimement portés par Morelli?
dimanche 14 août 2011
un court poème vertébral pour toi qui bât des cils
Je lévite dans le monde immense
Porté par ton pouls
Pendant que tes baisers
Se dessine denses sur mon cou
Porté par ton pouls
Pendant que tes baisers
Se dessine denses sur mon cou
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lundi 8 août 2011
samedi 6 août 2011
le ravage des ombres
elles sont là
multipliant
les merveilles
qui ne s'imaginent pas
elles effacent
les montagnes
absurdes
qui brûlent
les soirs d'extase
réconcilient
les songes
des êtres
fatalement oubliés
ce sont des ondes
chimiques
indécentes
qui louvoient
en vous
comme
des vaisseaux ivres
Des voix rauques
comme la nuit
qui s'achève
Somptueux ravage-éclair
ou petite chanson de pluie
multipliant
les merveilles
qui ne s'imaginent pas
elles effacent
les montagnes
absurdes
qui brûlent
les soirs d'extase
réconcilient
les songes
des êtres
fatalement oubliés
ce sont des ondes
chimiques
indécentes
qui louvoient
en vous
comme
des vaisseaux ivres
Des voix rauques
comme la nuit
qui s'achève
Somptueux ravage-éclair
ou petite chanson de pluie
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