samedi 18 juin 2011

Beigbeder se rappelle Van Vogt

Faut qu'on croire qu'on puise aux mêmes sources...

5 commentaires:

  1. J'ai tellement aimé Le Monde des Ā que j'ai peur de le relire, de peur, justement, de ne pas aimer ça autant que la première fois ! Les livres et la poésie ne donnent pas toujours le même buzz. Enfin, quel livre !

    Un crétin de l'époque de Van Vogt, un certain Knight, disait de celui-là, dans le but de le dénigrer, qu'il était « un pygmée qui utilise une machine à écrire géante »

    Au contraire je trouve que c'est une fabuleuse qualité ! J'avais justement trouvé que, dans ce roman, l'auteur veut aller dans toutes les directions à la fois, avec ces incessants rebondissements ! Et quelle naïveté, aussi.

    J'ai bien aimé, et ça me donne le goût d'écrire de la science-fiction.

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  2. As-tu lu la suite, dont on avait trouvé deux copies dans une bouquinerie du Plateau ?

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  3. J'allais te poser la même question! :-) Non je n'ai pas encore lu la suite. J'ai lu un petit essai de Houellebecq qui s'intitule "Sortir du XXe siècle" dans lequel il blast ledit siècle en affirmant qu'il ne s'est pratiquement rien écrit de valable, si ce n'est que de la science fiction. Pour lui, la seule littérature qui a fait preuve d'imagination et de sens critique. Il déplore que ce genre soit boudé et considéré de façon malhonnête comme une sous-littérature. Il cite l'oeuvre de nombreux auteurs américains qui selon lui sont de grands littéraires. Je compte explorer certains d'entre eux, si j'arrive à trouver la recette de l'élasticité du temps. Par les temps qui courent, j'ai le souffle court car je coure après le temps qui me distancent de jours en jours par de magnifiques enjambées dont seul lui connaît le secret. Bref, j'vais peut-être finir par lire autre chose que Bukowski aux chiottes. On travaille là-dessus!

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  4. En passant bravo d'avoir trouvé le couvre-chef sur ton A du "Monde des A"... à ce jour j'ignore où se trouve cet accent sur un clavier!

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  5. Je ne l'ai pas lu encore non plus. Mais j'ai essayé. L'histoire commençait drôlement, voire froidement, j'avais de la difficulté à saisir les personnages. Ça contrastait drôlement avec l'ouverture du précédent livre où il y avait Gilbert, un peu naïf (c'est ainsi que je le voyais) et faisant la rencontre d'une fille, si je me souviens. Cela dit, ne pas aimer le début de ce nouveau bouquin, c'est juste une barrière, je vais dépasser ça.

    Pour ce qui est de l'accent du A, je suis allé directement sur Wikipédia, héhé.

    C'est triste que la science-fiction soit ainsi mise en second plan! C'est un grand style. Mais je peux comprendre pourquoi on reléguerait ça en arrière-plan. Les auteurs comme Isaac Asimov, pourtant brillants, n'ont peut-être pas aidé du point de vue littéraire... Lui, il écrivait dans un style technique et froid, pour ainsi dire. Magnifiques histoires, mais style un peu simple.

    Au demeurant, j'aime bien la science-fiction qui met en lumière l'homme dans différents contextes psychologiques ardus et particuliers, induits par la technologie et des contextes sociaux différents. Je ne crois pas que la poésie (au sens large) soit si loin que ça de ce style. Les gadgets, c'est beau. Toutefois j'aime quand l'homme est encore passionné, même s'il est embêté par les contrecoups de l'évolution. Or j'aime pas la froideur de Star Trek, par exemple.

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